Et plus tard alors ?

Actuellement, je ne veux pas commencer à travailler de suite. Ayant encore la possibilité de poursuivre mes études, j’aimerais les prolonger. Je pense réaliser le master en sciences de l’éducation en horaire de jour. Je pense qu’il est important d’avoir plusieurs cordes à son arc et encore plus dans la société du XXI^e siècle. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait et il faut être prévoyant pour le futur. En faisant le master en sciences de l’éducation, je ne veux pas me lancer en tant que pédagogue en Haute Ecole mais je pourrai envisager plus tard, un poste de directrice d’école, de conseillère pédagogique…

J’ai également d’autres projets qui pourront peut-être être réalisés si l’avenir me le permet.

• Partir enseigner aux Etats-Unis.

Il existe des écoles francophones aux Etats-Unis (Louisiane par exemple). J’adorerai partir aux Etats-Unis et pourquoi pas devenir institutrice là-bas. Evidemment, je sais qu’il faut d’abord un certain nombre d’années d’expériences en Belgique. Je ne sais pas si je saurai partir de mon pays natal mais pourquoi pas envisager un an là-bas.

• Partir vivre une expérience en Afrique

Je ne souhaite pas m’installer là-bas mais j’aimerais enseigner ou partir en mission humanitaire en Afrique. Vivre un voyage humanitaire est une expérience unique qui fait grandir une personne et je pense devenir un meilleur citoyen. Pouvoir enseigner au Sénégal, en Côte d’Ivoire… améliorerait mes compétences d’enseignante.

Actuellement, je suis un groupe Facebook « Enseigner à l’étranger » où des instituteurs belges et français racontent leur expérience, où il y a des propositions de postes, des instituteurs qui veulent faire des « échanges » entre leur classe au bout du monde… Peut-être vivrai-je un jour ces projets ou peut-être que je déciderai de ne jamais quitter mon petit pays et de rester en Belgique pour enseigner.

Maintenant j’ai encore difficile à me projeter dans l’avenir. Je l’avoue, j’ai un peu peur de commencer à travailler et de ne pas trouver ma place comme je le voudrais. Je sais que ce sentiment s’atténuera avec le temps mais entrer sur le marché du travail ne me rassure pas vraiment pour l’instant…