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    Qui aurait cru qu’une partie de l’année scolaire 2020 se ferait à la maison… C’est pourtant bien réel, le 16 mars 2020, la ministre de l’Enseignement a décidé de suspendre les cours jusqu’à mi-mai.

    Il est donc capital pour les enseignants comme pour les enfants de ne pas couper le lien avec l’école. Une solution est très vite trouvée : les cours à distance. Le numérique a soudain une place majeure à l’école comme à la maison. Les instituteurs et professeurs doivent garder le contact avec leurs élèves, envoyer des travaux, organiser des cours via des appels-vidéos…ce qui, il y a quelques mois, nous aurait semblé impossible.

    Utiliser le numérique pour une continuité pédagogique à la maison, c’est bien mais pas toujours faisable, la réalité nous rattrape très vite et avec elle ses inconvénients.

    Pour Christophe Cocu, directeur de la Ligue des familles, l’école reproduit de nouveau des inégalités car tous les enfants n’ont pas d’outils pour accéder à Internet, imprimer les travaux… et de suivi à la maison. Je suis entièrement d’accord avec lui, même si je pense qu’à l’heure actuelle une très grosse partie de la population à un accès à Internet via au moins un téléphone. Pour la minorité de la population n’ayant pas la chance d’avoir des outils numériques, certaines écoles ainsi que plusieurs communes organisent un prêt de matériel (ordinateur, imprimante, tablettes…). La situation des familles vivant dans la précarité n’est plus une barrière à l’enseignement à distance.

    Mais était-il vraiment nécessaire de continuer à travailler avec les enfants ?

    Tout d’abord, il faut savoir que les enseignants ne peuvent en aucun cas découvrir de la nouvelle matière mais juste un approfondissement des savoirs acquis. Personnellement, je pense que donner cours n’aurait pas été nécessaire car oui les enfants ont perdu 3 mois de leur année mais qu’est-ce que trois mois en 6 ans d’école primaire ?  Il est possible de rattraper ce retard l’année suivante.

    En ce que concerne les révisions, donner une feuille par semaine via la boite mail me semble assez. Je pense que le plus important pour les petits de primaire (P1-2-3-4) était de garder un contact avec l’institutrice en faisant des appels-vidéos par exemple. Pour les sixièmes, faire des révisions sur une plateforme comme Ma classe était possible mais ce quelques heures par semaines. Faire des appels-vidéos pour faire un rappel de matière par exemple.

    De plus, je pense que même si les enfants n’ont pas appris de nouvelles choses à l’école, la plupart l’ont fait à la maison. Beaucoup d’enfants ont cuisiné avec les parents, joué dehors, se sont ennuyés (développement de la créativité), ont profité de leurs frères et sœurs bref se sont retrouvés avec eux-mêmes.

    En conclusion, le numérique a été au centre de l’apprentissage durant ces semaines de confinement. Etienne Michel, directeur du Segec, nous fait savoir que l’école s’est enfin ouverte sur le monde de demain et ce grâce au numérique. Mais il faut espérer que l’on continue dans cette direction, en incluant le numérique au cœur de notre classe.

     


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