• Une expérience enrichissante

    Lorsque les instituteurs sont en formation continuée des enseignants du fondamental (FoCEF), il leur faut des stagiaires de dernière année afin de les remplacer pendant quelques jours dans les classes. C’est le stage tant attendu en troisième car la stagiaire ne doit pas craindre de visites de stage et n’est en aucun cas juger ou observer par un maitre de stage, elle est « libre ».

    Tout d’abord, nous avions été en observation le lundi 27 janvier pour rencontrer l’institutrice, savoir ses attendus et surtout rencontrer les élèves. Ce jour-là, nous avions décidé du programme des deux journées ensemble et elle m’avait expliqué le fonctionnement de sa classe, les rituels…

    Le jeudi 20 et vendredi 21 février, je me suis donc retrouvée en troisième primaire dans une classe de 24 élèves pour deux journées à enseigner SEULE.

    Programme des 2 jours de stage

    Jeudi

    Le jeudi matin, je suis arrivée dans la classe et me suis installée comme si c’était ma classe. J’ai été cherché les élèves dans la cour et nous sommes ensuite montés en classe. C’était banal mais tellement impressionnant d’être seule !

    Nous avons commencé par les différents rituels :

    • La phrase positive : Un enfant vient lire une phrase positive et on la recopie dans le cahier.
    • Le mot du jour : Chaque jour, les enfants apprennent un nouveau mot.
    • Le rituel de calcul : 10 calculs de tables de multiplication.
    • Le méli-mélo de calcul : Pendant 7 minutes, les enfants font une colonne de calculs et ils corrigent ceux de la veille.

    Durant les rituels, les enfants étaient très calmes même si au début, ils avaient essayé de me tester.

    À la deuxième heure, l’institutrice polyvalente était présente et à deux, nous avons aidé les enfants sur les exercices des heures.

     

    Après la récréation, j’ai réalisé une leçon d’éveil sur les carnavals de Belgique. La leçon n’a pas su être finie car elle était un peu plus longue que deux heures.

     

    J’ai ensuite surveillé les enfants durant le temps de midi. L’après-midi, j’ai réalisé toutes mes corrections pendant que les enfants avaient religion et gymnastique.

    En fin de journée, j’ai pris plaisir à ranger la classe, la balayer… comme si c’était la mienne.

     

    Vendredi

    J’ai fait les rituels tout comme le jeudi.

    J’ai ensuite réalisé une dictée de mots et ensuite, en collectif, nous avons corrigé la dictée animalière.

    Après la récréation, nous avons fait de la lecture et avons continué les exercices sur les heures.

    Il était initialement prévu de faire des jeux sur les tables de multiplication, malheureusement nous n’avons pas eu le temps.

     

    Enfin, j’ai terminé la journée par un bricolage sur le carnaval : réalisation d’un clown avec des pastels et de l’Ecoline. Heureusement, l’institutrice polyvalente était là pour m’aider…

     

    Difficultés

    • L’institutrice m’avait prévenu, la classe était difficile à gérer. Il est vrai que lors de la leçon sur les carnavals, j’ai eu beaucoup de mal à les canaliser. J’ai dû élever la voix plus d’une fois. Pendant le bricolage, un enfant était très difficile à gérer, l’institutrice polyvalente n’y arrivait pas non plus et on a d’ailleurs été cherché un instituteur.
    • Un enfant était hémophile. L’institutrice m’avait tout donné au cas où il se blesserait. Evidemment, l’enfant est tombé le jeudi dans la cour et a commencé à saigner. J’ai ceci dit bien gérer la situation même si au fond de moi, j’étais paniquée. Le lendemain, même situation, il tombe mais cette fois, il saignait beaucoup plus. Avec l’aide de la polyvalente, nous l’avons soigné.

     

    Ce que j’ai appris ou fait qui m’a permis d’enrichir mon expérience :

    • À utiliser un tableau blanc interactif. C’était la première fois que j’en utilisais un et j’avoue que c’est très pratique.
    • À gérer le registre (je l’avais déjà fait à plusieurs reprises durant d’autres stages), à gérer les temps de midi, les mots des parents, l’argent pour telle ou telle chose…
    • À être seule dans une classe.
    • À travailler en partenariat avec une autre institutrice dans la classe.
    • À réaliser un journal de classe, une farde de stage "allégée".

     

    Ressenti

    Je me sentais libre, j’avais l’impression que c’était ma classe. Mise à part quelques petites difficultés, je pense avoir réussi à donner cours dans de bonnes conditions. Je suis fière de moi.

    Lors de ce stage, j’étais avec une étudiante de l’autre classe, Astrid, c’était super agréable car elle avait sa classe à côté de la mienne et nous pouvions nous entraider.

    J’ai vécu une superbe expérience et certainement un des meilleures de mes études.

     

    Je vous place un commentaire que l'institutrice m'a laissé et qui m'a fait plaisir.


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